Mon journal poétique
Parfois, une mise au point relativement à mes textes, me semble nécessaire. Cette section sera mon lieu que je vais privilégier pour expliquer ma position.
Amen
La conclusion de mon poème "Amen", suggérant l'extinction de l'humanité pour assurer la survie de la planète vous paraît sévère, je n'en serais pas surpris. Ma foi envers l'humanité vacille depuis très longtemps et aujourd'hui encore je vois les humains comme le principal prédateur de la terre.
Je me souviens encore de la toute première apparition à la télévision québécoise de Richard Cocciante interprétant "Si j'étais" composé en 1976, dont voici le texte et la vidéo de l'époque.
Après l'écoute, ma réaction intérieure fût totalement en accord avec sa proposition, sauf qu'à la place de Dieu j'aurais tout recommencer sans la présence de l'être humain.
Si j'étais le feu, je brûlerais l'univers
Et si j'étais le vent, je l'effacerais
Et si j'étais l'eau, je recouvrirais la terre
En détruisant tout, tout le monde entier
Si j'étais une fleur, sur la terre je resterais
Si j'étais le soleil, je me glacerais
Si j'étais la neige, de mes doigts je couvrirais
Pour cacher le monde, tout le monde entier
Il suffirait d'un peu de terre
Pour qu'au milieu des rochers
Puisse renaître une fleur
Il suffirait... de si peu
Si j'étais le ciel, toujours noir je resterais
Si j'étais l'étoile, je m'éloignerais
Je ne suis qu'un homme, seulement un homme
Alors si j'étais lui, je recommencerais
Mais si j'étais lui, je recommencerais.
"Si j'étais" de Richard Cocciante, 1976
Et que dire de la chanson, plus contemporaine, des Cowboys Fringants "Plus rien", sortie en 2004 et qui se termine par le texte ci-dessous
"Mon frère est mort hier au milieu du désertJe suis maintenant le dernier humain de la terreAu fond, l'intelligence qu'on nous avait donnéeN'aura été qu'un beau cadeau empoisonnéCar il ne reste que quelques minutes à la vieTout au plus quelques heures, je sens que je faiblisJe ne peux plus marcher, j'ai peine à respirerAdieu l'humanité, adieu l'humanité"
"Plus rien" des Cowboy Fringants, 2004
À partir de ces deux exemples, qui ne sont certainement pas les seuls, malgré mes fautes pour la situation actuelle, j'accepte ma sensibilité à la survie d'un être vivant, plus important que nous, la terre.
